6 février 2013 à 19:54
Belle victoire
La vaillance et la solidarité ont fait pencher la balance du bon côté
Il est toujours difficile d'affronter cette équipe des Mahorais, complète dans toute ses lignes et reconnue pour la vélocité de ses attaquants. D'ailleurs, au coup d'envoi, les visiteurs sont premiers et invaincus.
Mais cette équipe de Labrespy parvient à se sublimer dans la difficulté. Et puis et c'est le leitmotiv du coach, pour jouer les premiers rôles, la victoire est impérative.
Aussi, d'entrée, on assiste à une domination sans conteste des jaunes et noirs. CE gros ¼ d'heure de temps fort est ponctué d'un but du toujours opportuniste Alexandre Mouret qui réceptionne un caviar de Quentin.
Mais sur leur première incursion, les Mahorais de Castres égalisent par l'intermédiaire de leur diable de numéro 10 qui fait encore parler la puissance de son pied gauche.
S'ensuit jusqu'à la pause une période de flottement où personne ne prend vraiment le dessus.
La seconde mi-temps voit d'entrée les visiteurs pousser. Il faut un Olivier Fossat vigilant et une charnière centrale impériale, Rémi-Fanto c'est du costaud, pour repousser les tentatives adverses.
Et c'est au moment où l'on s'y attend le moins que Cap-Zac à savoir Philippe Rodriguez profite d'un bon pressing d'Ertan pour aller régler du plat du pied le gardien adverse.
Les Mahorais poussent, on rejoue certaines scènes de Fort-Alamo dans la surface locale mais l'abnégation, le courage et la solidarité, parfois la chance aussi font le reste.
Dans les ultimes minutes, sur un contre rondement mené, Quentin pour sa seconde passe décisive, envoie Gaetan inscrire le trooisième but synonyme de victoire.
Casper Galou retenu par quelques ripailles aurait apprécié.
Les cris de joie sont à la hauteur des efforts fournis et de la joie ressentie. Il s'agit d'un match tremplin qui doit lancer l'équipe sur la bonne pente.
Si le temps le permet, un déplacement à Lacaune est prévu samedi 9 février au soir... Il convient de ne pas se louper avant le rendez-vous capital, à Castres, le samedi suivant !
Thierry Cousinié
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